Alors que les équipes du centre hospitalier Châteaubriant-Nozay-Pouancé planchent sur le projet d’établissement 2023-2027, des réflexions s’engagent autour de la place du numérique en son sein. La direction souhaite que l’hôpital soit moteur en termes d’expérimentation.
ROBOTISATION AUTONOME … quand la technologie aide à réguler les flux, répondre aux pénuries de personnels, à limiter les interactions humaines lors des pandémies.
Dès 2010 LEADER HEALTH a réalisé les premières expériences en situation réelle de l’usage des robots mobiles autonomes (AMR) en milieu hospitalier. Du CHU à l’EHPAD en passant par des terrains d’action très spécifiques (blocs, pharmacies, laboratoires) nous avons progressivement compris la technologie, maitrisé les concepts d’intégration de ces nouveaux collaborateurs digitaux, mais surtout développé un modèle d’organisation en phase avec les robots. L’erreur étant de « plaquer » la robotisation sur des compréhensions de flux existants sans tirer pleinement parti du profond reengineering que permettent les AMR. Un projet de robotisation est avant toute chose un projet d’organisation.
Grâce à ce savoir-faire, nous sommes intervenus dans plusieurs grands congrès internationaux de technologies ou d’architectures, nous participons en expert aux plus grandes manifestations où sont présentées les réalisations les plus innovantes. Fort de cette expérience nous avons été retenus par plusieurs dizaines d’hôpitaux pour identifier et aider des projets. Très récemment les Hôpitaux Universitaires de Marseille nous ont choisi pour initier le plan de transformation digitale du 3eme hôpital de France. Des robots sont en cours d’achat pour le futuriste BioGénoPôle, terrain d’expérimentation retenu. Confirmant cette reconnaissance, la coopérative d’achat UNIHA nous propose de structurer la démarche nationale afin d’aboutir à la passation d’un accord cadre qui permettra la sélection d’un nombre réduit de fournisseurs répondant à un cahier des charges précis. Un groupe d’experts nationaux va accompagner LEADER HEALTH dans ce projet. Ainsi, les hôpitaux qui souhaiteront acquérir des robots de dernière génération pourront le faire de manière plus facile et sécurisée.
Toute l’équipe Leader Health et moi-même vous souhaitons santé, bonheur et prospérité pour cette nouvelle année 2022. Nous espérons que 2022 vous apportera encore plus de bonheur.
Au programme de ce colloque de bon niveau, plusieurs thématiques avec à la base un constat « la santé n’est pas le soin », rappelé dès les années 80 par l’OMS et une piste de travail « comment concilier Architecture et Santé ».
Comme l’a souligné un intervenant «… le recours au système de soin, c’est quand tout le reste a échoué… ». Cela rend humble face aux grands projets hospitaliers. Il est certes plus facile de construire un hôpital que de travailler sur des thématiques économiques et sociales favorisant l’état de bien-être. La notion « d’exposome » est un concept intéressant qui amène à réfléchir en dehors des murs de l’hôpital ou clinique. Comme nous le savons tous, l’OMS estime qu’une activité physique accrue, une alimentation plus saine et l’arrêt du tabagisme permettraient d’éviter jusqu’à 80% des maladies coronariennes, 90% des cas de diabète de type 2 et 30% de tous les cancers. Je me souviens d’un projet passionnant dans le Nord de la France où la Communauté de Communes souhaitait profiter de la construction d’un hôpital innovant pour le replacer dans un circuit global de prévention / éducation / bien-être. Nous sommes loin de la T2A et de ses silos de financement mais au cœur sans doute d’un processus d’amélioration de la santé et non pas uniquement du soin.
Alors faut-il arrêter de construire et mettre l’investissement public sur d’autres sujets ? Sans doute que la réflexion est pertinente, mais là n’était pas l’essence de ce débat. L’idée était déjà de regarder à l’aune d’une approche historique, internationale et documentée, si des leçons peuvent être tirées pour que l’investissement réalisé soit bien utilisé.
J’ai en retenu quelques-unes et j’ai développé quelques conclusions non universelles et forcément trop personnelles, que je partage ici :
– La notion de « programme à la française » véritable cadre d’une opération, apparait comme déconnectée des réalités pour une série de constats que même certains professionnels du métier valident :
La vision prédictive est trop éloignée de l’objectif final. Dix à quinze années séparent les premières études de l’ouverture d’un bâtiment. Par ailleurs qu’est-ce qui est certain dans l’évolution de la santé ? La crise du COVID19 montre à quel point nous avons été aveugle.
Les ratios type par locaux sont des carcans, construits avec des données rétrospectives et donc, malheureusement ils sont bien éloignés des réalités de demain.
L’innovation, notamment digitale, qui marque un tournant de nos sociétés depuis 20 ans est presque toujours absente dans les programmes hospitaliers, pour des raisons multiples qui mériteraient un débat à part entière.
– La place du patient est anecdotique dans les études actuelles. L’architecte saura voir une ligne, un développé de façade, une signature. Avec son bureau d’études les contraintes structurelles et techniques seront bien prises en compte mais on passe à côté de l’essentiel. Le patient, les familles, les personnels sont les grands oubliés du projet. Tous nos experts du Nord de l’Europe nous le disent « l’investissement le plus intéressant pour notre projet a été d’intégrer les patients du début jusqu’à la fin ». Cette leçon tirée de l’expérience a été dite des dizaines de fois dans nos séminaires d’Impact Study mis en place dans tous nos projets de vision innovante. À ce jour, aucun client n’a suivi cette recommandation.
– La flexibilité et la résilience face aux menaces réelles. Samuel Alizon dans son ouvrage « Faire dialoguer Pasteur et Darwin » nous rappelle qu’en 2000 ans il y a eu 7500 générations de l’espèce «Homo Sapiens » porteuses d’adaptations génétiques et 7500 générations de VIH en 20 ans. Il est donc ambitieux de vouloir jouer sur notre adaptation naturelle face aux risques infectieux notamment, ou, sur notre capacité à anticiper les évolutions. La clef c’est la flexibilité et la résilience.
– « Small is Beautiful » versus Concentration et Productivisme. La concentration des offreurs de santé, la construction d’ensembles hospitaliers puissants contribuent à l’amélioration de la productivité par un classique effet d’échelle et un regroupement des savoirs. Mais on doit se poser la question de la fragilité de ces géants face aux nouvelles menaces et de l’accès aux soins dans un bilan global efficace. Les hôpitaux pavillonnaires ou des structures « décrochables » avaient été inventées pour répondre aux risques infectieux, pour parfaire l’hygiène, pour s’adapter. En pleine crise du COVID19 ces mots retrouvent du sens. Et pourtant, les programmes des 18 derniers mois n’ont pas vraiment revus en profondeur. Lorsque je vois le « monstre » hospitalier qui va se créer dans la banlieue Nord de Paris, monolithique signé par un nom prestigieux de l’Architecture mondiale, je m’interroge sur la capacité de cet ensemble à pousser ses murs, cloisonner son espace suivant des risques évoluant chaque jour, sérier ses entrées pour faire face à une menace grave et un afflux massif de malades à ses portes. Sans doute que mes interrogations ne sont pas suffisamment éclairées pour comprendre cette logique en pleine crise hospitalière qui met à genoux notre économie.
– Healing Hospital. Ce concept puissant, évalué, documenté, bénéficiant d’une société active d’experts a du mal à franchir nos frontières. Je me souviens de ces projets tristes où nombre de chambres donnaient sur les cours logistiques, parfois une morgue, un parking … on est loin des réalisations de pointe qui soignent, par le beau et le bien-être.
– Digital Hospital. Et si l’informatique et la robotique étaient une des clefs ? Le digital permet de prendre de la distance vis-à-vis de l’espace et du temps. On peut apporter une réponse sanitaire à la vitesse d’un réseau numérique puissant de manière instantanée sans toujours avoir le patient en face. Les technologies iront de plus en plus loin de ce point de vue. La classique « consultation » de télé médecine (30% des remboursements assurance maladie pendant les périodes de confinement durs) se dote de sciences nouvelles et d’assistants de plus en plus élaborés. Voilà que des facultés de médecine, commencent à enseigner la reconnaissance des signes à distance, l’utilisation de dispositifs de santé personnels (smartphone, appareils prêtés etc.) pour parfaire un diagnostic. Des solutions couplées à de la logistique évoluée permettent d’apporter ensuite une partie de la réponse thérapeutique en mettant à disposition le bon produit, chez soi. Et pour boucler ce tour d’horizon technophile, évitons encore d’imaginer que nos plateaux techniques de demain seront mobiles, œuvrant à distance même si depuis septembre 2001, l’un de nos plus grands chirurgiens, associé à un de nos champions IT a su réaliser une ablation chirurgicale importante à plusieurs milliers de kilomètres. Les mêmes équipes travaillent sans relâche vers la miniaturisation du geste et son pilotage, dans le bloc opératoire, demain au domicile préparé pour cela. Bien entendu, relire un programme avec ces lunettes digitales laisse apercevoir une autre architecture…
« La critique est aisée, l’Art est difficile » disait au XVIII le comédien Philippe Néricault. Ces petites réflexions « à chaud » ne se veulent nullement critiques. Derrière chaque observation, il y a vraisemblablement un éventail de justifications qui peuvent expliquer cela et lancer le débat. Mais le professionnel de santé que j’ai été durant 20 ans, ne peut s’empêcher de constater que le chemin est encore loin vers une approche globale rapprochant l’humain, l’architecture et la technologie au profit d’un monde meilleur.
Merci aux organisateurs pour l’invitation.
Thierry COURBIS
Manager de Santé EHESP – Docteur en Économie – Ingénieur Système d’Information
Nous félicitons notre client, le Centre Hospitalier de Luxembourg pour son prix prestigieux délivré le 4 mars par l’EFQM qui récompense les acteurs aux stratégies les plus qualitatives et performantes. Nous sommes heureux d’avoir pu réaliser au sein de cet établissement une mission à haute valeur ajoutée sur la transformation Digitale dans le cadre de la reconstruction du site principal.
Nous espérons pouvoir accompagner ce client jusqu’à sa réalisation effective pour en faire un modèle exemplaire en Europe.
C’est avec une profonde tristesse que LEADERHEALTH a appris le décès soudain de Patrick Boughir. Expert reconnu dans le domaine de la digitalisation, Patrick avait donné pleine satisfaction aux clients qui faisaient appel à lui. L’homme, généreux, toujours prêt à aider les autres, à soutenir des causes humanistes, avait conquis les cœurs de celles et ceux qui prenaient du temps pour l’écouter. LEADERHEALTH perds un collaborateur de qualité. Moi je perds un ami. Sois heureux Patrick, dans cet ailleurs que tu as décidé de rejoindre.
Le Centre Hospitalier de Wallonie Picarde (CHWAPI) composé de trois sites hospitaliers et d’une polyclinique, est l’une des plus importantes Institutions hospitalières de Wallonie. Afin de mieux répondre aux besoins sanitaires du territoire et de concrétiser la fusion de ses entités, le CHWAPI a décidé de se reconstruire. Depuis presque deux années, le projet dit « Phase 2 » mobilise les collaborateurs, autour d’un projet de reconstruction sur le site de l’Union de 150.000 m² permettant d’installer sur un site unique 712 lits en hospitalisation classique et 140 lits en hospitalisation pour un coût de 220 millions d’euros. Le cabinet ARCHIPELAGO de Bruxelles a été retenu pour construire ce nouvel édifice qui devrait voir le jour en 2023. Cette reconstruction constitue l’une des opérations majeures de ce territoire mais aussi une opportunité rare de réformer en profondeur les processus et les organisations en place, notamment en recourant aux technologies digitales.
Un premier travail de réflexion et d’identification de pistes de solutions techniques a été menée en interne. Sur la base de ce travail, mais conscient qu’il s’agit de sujets novateurs, rarement traités dans des opérations de construction récentes, le CHWAPI a souhaité se faire assister par une société de conseil disposant d’une réelle expertise et d’un savoir-faire éprouvé.
Leader Health a répondu à la sollicitation du CHWAPI et a été retenu pour conduire cette mission. Un nouvel Hôpital Digital va voir le jour en Wallonie.
Leader Health est heureux de vous informer que l’ouvrage auquel nous avons participé sous l’angle Hôpital Digital « ARCHITECTURE ET INGENIERIE À L’HOPITAL : LE DEFI DE L’AVENIR » coordonné par le Pr F. Langevin, vient de recevoir le 1er prix ROBERVALL qui récompense les œuvres en langue française, dont le sujet est l’explication de la technologie.
A l’issue du concours restreint de Maitrise
d’Œuvre lancé par l’AP-HP en juillet 2019 pour la construction du futur
hôpital, le jury a sélectionné le 21 octobre dernier quatre groupements
d’architectes, dont celui formé par une équipe d’experts hospitaliers représentée
par l’agence MBA (Michel Beauvais Associés) mandataire, Baumschlager Eberle
Architekten, VK Studio, VK Engineering, WSP France, Oasiis, Leader Health, Lucigny-Talhouet
& Associés et Hors Champs.
La construction de l’hôpital Universitaire Grand
Paris-Nord est une opération majeure reconnue au titre du futur Campus
hospitalo-universitaire « Projet d’Intérêt Général » (PIG). Localisé au nord de
Paris et regroupant les activités du CHU de Bichat (Paris) et de l’Hôpital Beaujon
(Clichy), le futur hôpital sera conçu en faveur d’une activité clinique et
chirurgicale polyvalente, tourné vers l’ambulatoire. Compte tenu des nombreux
enjeux sur ce territoire, le projet est considérée par l’AP-HP comme
l’opération d’envergure des vingt prochaines années.
En France, la construction de l’hôpital Universitaire Grand Paris-Nord, sera pour notre groupement l’occasion d’œuvrer à la conception d’un bâtiment de dernière génération prêt à affronter le futur, résolument urbain, connecté à son territoire, orienté vers le patient, neutre et économe dans la gestion de ses énergies.
After many years spent in Japan (IREX), Leader Health will participate to the 2019 IEEE/RSJ International Conference on Intelligent Robots and Systems (IROS 2019) will be held on November 4 – 8, 2019 in The Venetian Macao, Macau, China. IROS is one of the largest and most impacting robotics research conferences worldwide. It brings an international community of researchers, educators and practitioners to explore the frontier of science and technology in intelligent robots and systems, and discuss the latest advancements in this fast growing and exciting field.
With the theme of Robots Connecting People, IROS 2019 will have plenary and keynote talks, various forums, parallel technical sessions, workshops and tutorials, competitions, exhibition and technical visits. IROS 2019 is the place to be.